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                                                                                                                                                                                                                                                                             publié le 24/07/2017

70 ans de Ferrari à Autoworld

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Pour son exposition d’été, Autoworld a décidé de fêter les 70 ans de Ferrari !
Plus de 55 voitures mythiques, sportives et luxueuses, raconteront la fabuleuse histoire de la marque au cheval cabré sur la mezzanine, au premier étage du musée.
Créée par le pilote Enzo Ferrari alors qu’il avait déjà 49 ans, Ferrari devint, en quelques années, le plus grand mythe de l’automobile. La Belgique quant à elle fut, après les Etats-Unis, le plus important importateur grâce à la passion d’un des meilleurs pilotes Ferrari, Jacques Swaters.

Parmi les voitures qui seront exposées à Autoworld, notons déjà :
Parmi les Classics : la 166 Inter Berlinetta Touring (sn 027 S), 195 Inter Ghia, 225 Inter Vignale...la 206GT Dino, Une 250 GT spider California dans sa version LWB malheureusement réplique, la 275 GTB (sn 08123), la 275GTS (sn 07359) qui appartint un temps à l’actrice Rachel Welsh, la 250 LM du Musée National de Mulhouse (sn 5975), la 365GTB Daytona, la 500 Superfast sn 6679 SF ex Peter Sellers, la 512BB sn 34245…
Parmi les Youngtimers : la Testarossa, la F40, la 288 GTO, la 550 Maranello WSR (World Speed Record), l’Enzo (qui fut un temps la propriété de Jean Todt, …Parmi les Modernes : La Ferrari Aperta, la 599GTO, la F430 Scuderia
Parmi les voitures de compétition : la 166 F2, également venue de Mulhouse (sn 001 F), la F1/87 (ex-Gerard Berger), la 250 GT SWB Competizione (sn 2069 GT)…Une réplique de 330 GTO, et bien d’autres encore à découvrir sur place ! Une première, pour moi, la 'Sergio' Jaune ainsi que la Conciso basée sur une 308 GTB ou GTS!

Il y a 70 ans…
… en 1947, à Modène (Italie), l’histoire commence lorsque la première 125 S sort des usines de la Via Abetone Inferiore. Immédiatement, cette sportive remporte la victoire d’une course à Piacenza. C’est la première d’une longue série de victoires.

Très vite, d’autres sportives voient le jour : les 159 S et les 166 S, Corsa, MM et Sport. La 166 MM Barchetta marque un tournant dans l’histoire de la marque car c’est la première Ferrari de route.

Les carrossiers et designers italiens les plus prestigieux sont appréhendés pour réaliser des modèles quasi uniques : Vignale, Ghia, Touring mais surtout Pininfarina dont la coopération, née en 1952 (avec la réalisation d’un cabriolet pour l’écurie Georges Filipinetti), se poursuit encore aujourd’hui. La Ferrari 250 GT California Spyder (Pininfarina – Scaglietti) est réputée être « l’une des plus belles Ferrari et l’un des plus beaux cabriolets de l’histoire de l’automobile ».

Les années ’60 sont cruciales pour la marque. En 1960, non seulement la Ferrari 250 GTE est la première Ferrari produite en série à 900 exemplaires, mais surtout, Ferrari devient une société anonyme (SEFAC). Elle est approchée par le géant américain Ford qui lui mène la vie dure en courses durant plus de cinq ans. Malgré ses succès, Ferrari fait face à des difficultés financières. En 1969, Enzo Ferrari vend 50% des parts de la SA à Gianni Agnelli, CEO du groupe Fiat. Sort alors la Ferrari Daytona produite à 1.395 exemplaires mais qui n’a pas connu le succès escompté en raisons d’un environnement politique instable.

Quelques mois après la mort du « Commendatore » en août 1988, le groupe Fiat devient l’actionnaire majoritaire mais, cinq ans plus tard, l’entreprise ne vend plus que 2.289 voitures et est donnée pour morte. 
En 2004, Agnelli nomme Luca di Montezemolo (ancien assistant d’Enzo Ferrari) à la tête de Ferrari. Ce dernier fera rapidement progresser le chiffre d’affaires. Toutefois, la politique de l’entreprise est de rester plus proche de l’artisanat que de la fabrication industrielle, selon le slogan « Formula Uomo » (« Formule Homme ») qui place l’humain au centre des considération du constructeur.

Le Cheval Cabré 
L’histoire fut longtemps controversée. On suspecta même Enzo Ferrari de l’avoir inventée de toutes pièces pour nourrir sa propre légende mais des documents prouvent irréfutablement qu’il s’agit de l’emblème du régiment de cavalerie de Baracca qui fut offert à Enzo Ferrari par la mère de Francesco Baracca, pilote de chasse italien et héros de la Première Guerre Mondiale.
Le « Scudetto » est devenu l’emblème de Ferrari avec les lettres S F (pour Scuderia Ferrari).
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(c) Communiqué de presse, en partie corrigé par moi-même.
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